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Par Babymoov

Savoir instaurer les bonnes habitudes alimentaires en famille.

bonnes habitudes en famille

Le repas est le terme qui qualifie le moment qui ritualise la prise d’aliments. Il s’agit d’un moment correspondant à satisfaire la faim et les besoins nutritionnels, mais pas que…

Qu’est-ce un repas ?

Sans aller jusqu’au Repas gastronomique à la française tel qu’il était consacré par l’Unesco en 2010, on peut citer parmi ses valeurs fondatrices quelques unes qui nous intéressent comme « le repas… met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature… ». Bébé, dès les premiers repas, outre de satisfaire ses besoins nutritionnels, comprend très rapidement que l’heure de manger signifie un moment de partage avec ses parents, un éveil sensoriel et la stimulation pour la posture assise. Avec toute son intelligence intuitive, il n’en perdra pas une miette !

Quand le repas a un intérêt pour bébé ?

La multiplication des cellules du bébé, autrement dit, sa croissance, nécessite des apports fréquents en protéines, glucides, protides, vitamines et minéraux. Par conséquent, dans les premiers mois de vie de bébé, on ne pourra pas parler de repas, mais plutôt de prises alimentaires, qui sont au rythme de 5 à 7 par vingt-quatre heures.  Il incombe ici, avant toute chose, de répondre à la faim de bébé qui n’a qu’une petite capacité d’autonomie énergétique. Lorsque vers 6 à 8 mois, il aura acquis une autonomie énergétique plus longue et tiendra assis, la préparation du repas éveillera sa curiosité. Et petit à petit, les repas vont rythmer sa journée et instaurer ses bonnes habitudes.

Un rythme à trouver

Jusqu’à l’âge de 2 à 3 ans, on adaptera toujours les horaires des repas et leur fréquence au tout-petit.

Ses besoins seront quasiment toujours les suivants : petit déjeuner, déjeuner, goûter et dîner avec éventuellement une prise d’infusion sucrée ou petit biberon de lait avant le coucher.

Préparer un tableau avec les repas est très utile pour poser un cadre. Après tout, vous êtes jeune parent non diplômé. Notamment lorsqu’on travaille à l’extérieur, le tableau peut servir de liaison avec la nounou qui nourrit le tout-petit pendant la journée, et les courses utiles au repas anticipées pendant le week-end par exemple. Dès le plus jeune âge de bébé, vous investissez ainsi ce champ de son éducation. Le fait d’avoir réfléchi et mis en place les repas de bébé dès le départ, vous facilitera la tâche lorsque vo(s)tre enfant(s) grandir(a)ont.

Les repas avec les enfants 

Vers 3 à 4 ans, l’enfant souhaitera se servir en toute autonomie, ce qu’il faut éviter à tout prix. N’oublions pas d’ailleurs,  qu’il est la cible de la plupart des publicités des industriels de l’alimentation. C’est encore le cadre posé par celui qui éduque l’enfant qui devra prévaloir : le repas est composé d’une entrée simple, d’un plat et d’un dessert, et on le prend en famille, on ne sert pas dans le réfrigérateur ou le placard sans demander l’autorisation, etc.

En revanche, les jeunes enfants n’ont pas la capacité de rester immobilise à table quand ils ont terminé de manger. Deux options : ils demandent la permission de sortir de table ou restent en compagnie des autres en dessinant ou jouant par exemple. Les écrans de toute sorte sont résolument à bannir pour privilégier la vraie communication : celle entre personnes ou celle de l’enfant avec son imaginaire.

La durée

Le temps du repas ne doit pas être considéré comme du temps perdu mais au contraire comme un moment où la famille se pose ; les parents décompressent et parlent de leur journée, retrouvent leur bébé ou enfant, et apprécient ce qui a été préparé.

La qualité du repas dépend donc bien du temps qui lui est consacré. Un minimum de vingt minutes pour le petit déjeuner et une demie heure pour le déjeuner ou dîner sont requis.

Dans l’assiette

Afin d’assurer des prises alimentaires régulières et un équilibre sur la journée et la semaine, c’est le parent qui décide du menu, au moins jusqu’aux 10 ans de l’enfant. Ensuite, on peut en discuter avec lui mais c’est le parent qui reste décisionnaire, sauf si l’enfant a préparé lui-même le repas. S’il y a de nombreux enfants autour de la table, pour se simplifier le quotidien et assurer la présence de tout le monde en même temps, préparez un menu unique (sauf pour bébé) et encore une fois, ne laissez pas le réfrigérateur et les placards accessibles à l’envie. Pour les quantités, en revanche, l’enfant se sert lui-même avec toutefois le regard du parent qui vérifie et qui rassure. Là aussi, il y a un dosage subtil à appliquer de contrôle et d’autonomie laissée à l’enfant.

Conclusion

Au-delà de l’aspect purement nutritionnel, les repas servent à se retrouver et à connecter émotionnellement avec ceux qui nous donnent de l’amour.  S’approprier ce que mange l’enfant permet aussi de contrôler la teneur en sucre et en matières grasses dans son alimentation. Il a été prouvé qu’ils sont les premières causes des dérèglements les plus fréquents comme le surpoids ou encore le diabète.

Dossier réalisé par Maman Chef

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